Les incontournables de l’île de Batz

Bienvenue sur l’île de Batz !

Située au large de Roscoff, l’île de Batz est un petit coin de paradis breton. Elle séduit par ses paysages naturels préservés, ses plages et son ambiance paisible. Avec ce petit guide, préparez-vous pour partir à la découverte des secrets de l’île !

La Chapelle Sainte-Anne

A proximité du jardin colonial – 5 minutes à pied

Pour y aller : En empruntant les sentiers côtiers ou les chemins traversant les dunes, vous êtes, depuis le jardin colonial, à moins de 5 minutes à pied de la chapelle Sainte-Anne.

Les ruines de la Chapelle Sainte-Anne de l’île de Batz sont en réalité les vestiges de l’ancienne église paroissiale de l’île. Elle a été abandonnée lors du transfert du village vers le centre de l’île. Avec le début de l’ensablement, dans la première moitié du XVIème siècle, et le déplacement progressif de la population vers le cœur de l’île, l’église fut peu à peu laissée à l’abandon. Transformée en dépôt de munition, elle fut détruite par le feu en 1798.

Au milieu du XIXe siècle (1860), son désensablement a entraîné la chute d’une grande partie des arcades de la nef. L’abside, encore en place, fut alors transformée en oratoire dédié à Sainte Anne.

Les ruines sont classées monument historique depuis 1980.

La plage de la Grève Blanche et les fours à goémon

A 800 mètres du jardin colonial – 10 minutes à pied

Pour y aller : Prenez le sentier côtier en direction du nord en longeant la côte. Continuez sur le sentier qui vous mènera à la petite crique de Porz an Illis, offrant une vue pittoresque sur la mer. Poursuivez sur le sentier côtier jusqu’à atteindre la Grève Blanche.

La plage de la Grève Blanche est une plage de sable fin d’une longueur d’environ 370 mètres. Sur le chemin, vous verrez peut-être les fours à goémon, situés à proximité immédiate de la Grève Blanche.

Qu’est-ce qu’un four à goémon ?

Les fours à goémon de l’île de Batz sont des vestiges emblématiques du patrimoine maritime breton.

Ce sont des tranchées dont le fond et les parois sont garnis de pierres plates. Elles ont été creusées dans la dune il y a une centaine d’années par des goémoniers. L’activité goémonière consistait à récolter les grandes algues, appelées le « tali ». Les algues étaient ensuite brûlées dans le four à goémon.

Lorsque le feu s’éteignait, on retirait la matière grisâtre solidifiée. On appelait ces blocs « pains de soude ». Ils pouvaient atteindre 50 kg. Ces pains étaient pesés et analysés à l’usine d’iode la plus proche et constituaient la matière première de production de soude, d’iode, de sels de potasse qui servaient en particulier à l’industrie chimique, pharmaceutique et à la verrerie.

Cette activité a été florissante de 1812 à 1958 avec des périodes de forte demande, la teinture d’iode étant par exemple l’antiseptique le plus utilisé pendant la guerre de 1914-1918.

L’Eglise Notre-Dame du Bon Secours

A 1,5km du jardin colonial – 20 à 30 minutes à pied

Pour y aller : Depuis le jardin colonial, suivez le sentier côtier ou les chemins intérieurs en direction de l’ouest pour rejoindre le bourg principal de l’île, où se situe l’Eglise. Le parcours traverse des paysages variés avec vue sur la mer et les terres agricoles.

L’Eglise Notre-Dame-du-Bon-Secours est un édifice emblématique situé au cœur du bourg de l’Île de Batz. Construite entre 1873 et 1874 sur les vestiges d’édifices plus anciens, elle témoigne de l’importance de la vie paroissiale sur l’île. Son architecture sobre et son clocher visible depuis la mer en font un point de repère pour les marins.

Le phare de l’île de Batz

A 3km du jardin colonial – 1h à pied

Le phare de l’Île de Batz est un monument emblématique situé à l’ouest de l’île, offrant une vue panoramique sur les environs. Construit entre 1834 et 1836, il culmine à 44 mètres de hauteur.

Sa construction fut entamée en 1834. Il a fallu tout juste trois ans pour élever ce phare haut de 44 mètres. Dans sa base carrée, sur deux niveaux, se trouvaient les magasins pour le stockage du combustible et les logements des gardiens. A son allumage, en 1836, la lanterne était éclairée grâce à de la vapeur de pétrole. Le phare a été électrifié en 1939 et la nouvelle lanterne est située à 67 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La visite de ce phare est possible, et vous pourrez profiter d’une vue magnifique sur les îles à l’horizon, après l’ascension des 198 marches ! Ça se mérite 😉

Visite du phare : 5,50€ par adulte.

Le phare est classé monument historique depuis 2017.

La maison du corsaire

A 3km du jardin colonial – 1h à pied

Ce bâtiment est un ancien corps de garde, édifié en 1711 pour le service des douaniers.

La construction est entièrement faite de pierres et sans charpente. En effet, le bois était rare sur le littoral et les corps de garde n’étaient utilisés que très épisodiquement. Afin d’éviter le vol du bois de charpente par les populations locales, mais aussi de limiter l’entretien, l’administration royale a décidé sous Louis XIV de construire les corps de garde avec des voûtes et toitures en pierres.

Un célèbre corsaire dieppois, Antonio Balidar, aurait utilisé ce corps de garde comme escale lors de ses campagnes de chasse aux navires anglais pendant la période de la Révolution puis de l’Empire.

Le trou du serpent

A 4km du jardin colonial – 1h à pied

À l’ouest de l’île se dresse un impressionnant amas de rochers granitiques connu sous le nom de trou du serpent, ou « Toull ar Zarpant » en breton. Selon la légende locale, c’est en ce lieu que Saint-Pol aurait précipité dans la mer le dragon qui semait la terreur sur l’île.

Au-delà de son aspect mythique, le site constitue une véritable curiosité géologique. Lors du refroidissement du magma en profondeur, des fissures se sont formées, isolant des blocs de granit. L’érosion progressive de la roche par les eaux a ensuite façonné ces blocs, ne conservant que leur cœur arrondi. Le résultat : un chaos rocheux singulier, où les formes semblent posées les unes sur les autres avec équilibre et mystère.